La LIG soutient cette création de l’artiste Alexandra Dols. Il s’agit d’un conte fantastique dédié à une quête de libération et aux retrouvailles avec sa propre souveraineté.
Voici le texte de présentation du spectacle:
« Super-héroïne d’un nouveau genre : une impératrice anti-impérialiste.
Son empire ? C’est sa psyché, son monde intérieur. Elle ne gouverne personne d’autre qu’elle-même mais elle cherche à retrouver sa souveraineté perdue dans l’Empire de la répression, celui dont elle subit le règne.
Alors, dans le palais de son âme, un cratère de volcan en éruption, elle va affronter trois monstres ; trois gardiens-symptômes de l’ordre établi.
Parce que « Dieu ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les individus qui le composent ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes » elle devra, pour espérer vaincre l’Empire, guérir de son oppression intériorisée. C’est sur le chemin de la réunification de ses identités, jusque-là cachées pour se protéger, qu’elle trouvera le remède : le contre-seum !
Dans cette dystopie, l’Imbratoura peut compter sur sa foi comme boussole, son verbe haut, ses allié.es (sœurs, fée, drag-queen et danseur.es) et le krump comme danse aux pouvoirs d’élévation. »
En explorant l’auto(science-)fiction, cette création déploie plusieurs médiums pour mieux métaboliser des violences enfouies et se confronter à ses cauchemars politiques.
Un spectacle hybride pour parler de l’ombre, du secret, de la clandestinité et des placards : leur puissance stratégique et leur pouvoir d’asphyxie.
Une esthétique de la résistance pour nourrir l’autodéfense et faire fleurir des guérisons.