Nathanaëlle Gerbeaux; réalisatrice lesbienne, a reçu un soutien à l’écriture d’un court-métrage intitulé « Les filles de Ménilmontant ».
Ce film racontera l’histoire d’Anouk, 25 ans, qui rejoint les Filles de Ménilmontant, une équipe de football lesbienne et militante : la semaine, les
joueuses chaussent les crampons, le week-end, elles militent contre les discriminations. Anouk, de nature discrète et timide,
cherche sa place dans ce nouvel univers. Au fil des entraînements et des réunions, elle fait la rencontre de Lyna, joueuse
charismatique du groupe, qui l’invite à un évènement militant tenu secret…
Dans Les Filles de Ménilmontant, les personnages sont des femmes qui proviennent de tous les milieux sociaux, de toutes les origines et de plusieurs générations, célébrant ainsi la sororité intergénérationnelle et interclasse du groupe. Le film souhaite peindre des femmes qui parlent et réfléchissent ensemble, chez qui la parole politique circule librement et intensément. Les discussions sont intelligentes, qu’elles concernent tant la question de l’arbitrage vidéo d’un match que la préparation d’une manifestation contre les violences faites aux femmes. Il s’agit de
montrer des femmes au travail, curieuses, engagées mais aussi drôles et épanouies dans ce qu’elles font. Le film se veut
également une célébration de la diversité des corps. Le sport permet de mettre en scène, de rendre visibles les corps féminins
et leur diversité. Dans les séquences de football, les corps féminins seront montrés dans toute leur richesse athlétique.